Faut-il changer de banque lors d’un rachat de crédit ?

Une banque qui formule une offre de rachat de prêts pour les regrouper avec les meilleures conditions peut demander de domicilier les comptes. Mais depuis la loi Macron, changer d’établissement s’automatise gratuitement.

La loi n’impose pas de changer de banque avec un regroupement de crédit

Pour réussir un rachat de crédit, le demandeur n’a pas l’obligation de changer de banque. En effet, la loi indique qu’un prêt peut être débloqué sans même que l’emprunteur dispose d’un compte et d’une domiciliation des revenus chez l’organisme prêteur.

Néanmoins, les professionnels disposent chacun de critères spécifiques qui entrent dans la balance durant les négociations. Et la domiciliation bancaire peut effectivement faire l’objet d’une des conditions pour accepter de financer une demande de rachat de crédit. Il faut dire que les banques cherchent à retenir dans la mesure du possible leurs clients dans un marché où la concurrence est très intense entre les acteurs. De plus, elles utilisent le crédit comme un moyen de conquérir de nouveaux clients tout en les fidélisant sur le long terme du fait des durées de remboursement qui peuvent s’étaler sur plusieurs décennies, notamment avec le prêt immobilier.

Comment changer facilement de banque avec un rachat de crédit ?

De toute évidence, les particuliers qui veulent concrétiser leur projet de regroupement de crédit peuvent tout à fait avoir des réticences à changer de banque. Il faut dire que la procédure pouvait être longue avec des démarches administratives décourageantes. Toutefois, changer de banque est dorénavant bien plus facile et gratuit avec la loi Macron. Concrètement, les Français n’ont plus qu’à signer un mandat chez la nouvelle banque pour valider la mobilité bancaire. Toutes les démarches sont ensuite menées par le nouvel établissement de domiciliation qui va rapatrier les comptes de dépôts et les opérations récurrentes (salaires, allocations, factures, etc…) dans un délai maximal de 22 jours.

Changer de banque lors d’un rachat de crédit n’est donc plus nécessaire une contrainte administrative. Mais la mobilité bancaire n’intervient pas pour le transfert des comptes épargnes. Pour les livrets, comme le Livret A, le LDDS ou le LEP c’est à l’emprunteur qui doit réaliser les démarches de résiliation auprès de son ancienne banque et de réouverture dans la nouvelle. Sur demande du client, seuls les PEL, CEL ou PEA sont transférables en contrepartie de frais bancaires facturés par l’émetteur. L’assurance-vie est encore plus problématique puisqu’elle n’est pas transférable sans faire une clôture qui revient à perdre tous les avantages fiscaux cumulés.

Enfin, la loi macron n’a pas le pouvoir d’intégrer les crédits en cours de remboursement dans le transfert. Cependant, l’emprunteur peut négocier avec sa nouvelle banque afin de faire un rachat de crédit immobilier, en cas de présence d’encours à l’habitat, et un rachat de crédit à la consommation si un ou plusieurs emprunts relevant de cette catégorie sont actuellement amortis. Approcher un expert en intermédiation bancaire est conseillé pour avoir un aperçu des meilleures offres de rachat de crédit.

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