Avec les taux records, faire un prêt immobilier n’a quasi jamais été autant une évidence que jusqu’à présent.
Les taux immobiliers les plus bas de l’histoire
La conjoncture présente est-elle suffisamment attirante alors que les ménages sont constamment à la recherche des conditions de crédit les plus intéressantes ? Parce qu’au-delà d’avoir les ressources nécessaires pour lancer un projet immobilier, il est évident que les futurs propriétaires souhaitent acheter un logement avec un crédit à moindre coût. Et la bonne nouvelle, c’est que les établissements bancaires n’hésitent pas à financer de la pierre avec des taux défiants tous les records du passé.
Effectivement, un client qui affiche un profil de qualité peut tout à fait envisager d’emprunter avec un taux nominal très bas, ce qui a pour effet de baisser le coût d’un prêt immobilier. En ce moment, la courbe des taux moyens continue sa progression à des niveaux encore jamais vus. Si la première hausse depuis un peu plus d’un an a eu lieu en septembre, elle est néanmoins contenue avec une progression infime de +0,01% par rapport à août. Et c’est d’ailleurs au cours de ce mois que le taux moyen, calculé via le cumul de tous les taux nominaux accordés sur cette période, a atteint son record le plus bas de toute l’histoire avec 1,17%.
Évidemment, même si l’accès à des emprunts étalés sur 25 ans, voire sur 30 ans, a été facilité depuis quelque temps, la préférence pour les banques va pour les crédits qui contracté sur des durées réduites. C’est ce qui explique que les meilleurs taux de crédit sont, de manière générale, au profit des prêts immobiliers remboursés rapidement. Par exemple, le taux moyen était de 0,92% en septembre pour les crédits sur 15 ans et de 1,08% pour ceux sur 20 ans.
Un pouvoir d’achat à l’habitat en hausse de 30%
En revanche, les Français n’ont malheureusement pas la même chance d’assister à une inversion de la courbe des prix sur le marché de l’immobilier. En effet, au cours des dernières années, les prix d’achat des maisons et des appartements anciens ont eu tendance à grimper dans l’Hexagone.
Mais en dehors du marché parisien où la flambée du mètre carré est douloureuse pour les investisseurs, la hausse des prix n’est pas aussi disproportionnée sur l’ensemble du territoire selon les professionnels de l’immobilier. D’ailleurs, les Français ont la chance de pouvoir combler la hausse des transactions avec les taux d’intérêt canons. En l’espace d’une décennie, il a été estimé à environ 30% la montée du pouvoir d’achat immobilier de la population. Une véritable aubaine qui permet aujourd’hui d’acheter un bien en dépensant beaucoup moins qu’il y a dix ans ou de revoir à la hausse ses exigences (mètres carrés, emplacement, etc…).